RNDDH: RAPPORT SUR L'ASSASSINAT DU PRESIDENT JOVENEL MOÏSE
Le Réseau NationaL de la défense des droits humains (RNDDH)a rendu son rapport en date du 20 août 2021 sur l'assassinat du président Jovenel Moise, soit 44 jours après le meurtre.
Selon ce rapport, Le président a été livré [à ses assassins] par des responsables de sa sécurité
Avec un style narratif, des fois hypothético-déductif voire accusateur, dans des paragraphes de mise en contexte qui de manière subluminale semblent vouloir dire que le président a peut-être cherché son propre "assassinat tragique" (sic), l'auteur ou les auteurs du rapport n'ont fait que reprendre -seulement avec plus d'élégance- ce que le public savait déjå grace au rapport de la police judiciaire publié et même disséqué ad nauseam sur les médias sociaux.
Pas de "smoking guns" comme ont dit en anglais puisque les auteurs intellectuels courent toujours ou se la coulent douce, se frottant les mains d'avoir réussi un crime presque parfait, dans un pays censé être régi par des lois. L'individu qui aurait été cité par plusieurs autres prévenus et même par l'épouse du président, Joseph Felix Badio, un décideur clé dans les ordres d'assassinat du pr◙sident, selon les enquêteurs, semble jusqu'à présent déjouer toute poursuite de la police dans ses recherches. Ce qui porte le RNDDH à s'interroger sur cet échec à localiser le présumé assassin depuis plus d'un mois, d'autant que "le ministre de la Justice et de la sécurité publique Maître Rockefeller VINCENT pour sa part, entretient des rapports très étroits avec Joseph Félix BADIO. Une bonne collaboration de sa cellule d’intelligence devrait pouvoir aider à localiser cet individu dont le nom a été cité par la majorité des personnes arrêtées dans le cadre de cette enquête..." (NDLR: souligné en rouge par HCN).
Et le RNDDH de soulever des interrogations pertinentes concernant le ministère de l'Intérieur sur les entrées et sorties des colombiens en Haiti et le Chef de la Police haitienne que le président assassiné avait appelé juste avant les moments fatidiques:
"Le ministère de l’intérieur et des collectivités territoriales détient le contrôle des entrées et sorties enregistrées sur le sol haïtien, via les directions de l’immigration et de l’émigration. Le brusque mouvement de tous ces ressortissants colombiens n’aurait donc pas dû lui échapper et, le service d’intelligence attaché à ce ministère aurait dû en informer le ministre Louis Gonzague Edner DAY (...) Le directeur général a.i. de la PNH Léon CHARLES a reçu au moins deux (2) appels de détresse du président, tout juste avant son assassinat. Il avait promis à ce dernier de lui envoyer des renforts immédiatement. Ceci n’a pas été fait. Conséquemment, les contraintes l’ayant poussé à ne pas intervenir, devraient être connues de la police judiciaire"
De plus, Le PM actuel Ariel Henry, semble avoir été en contact au téléphones avec Badio et le feu président durant les minutes entourant l'assassinat, selon ce rapport. Quid de ces entretiens? Il est difficile de croire qu'ils ont parlé de la pluie et du beau temps!
Vu que le RNDDH est en quelque sorte un chien de garde contre des violations de droits humains, il n'a pas oublié de soulever dans son rapport des possibles violations de droits humains dont seraient victimes en prison et durant leurs interrogations les présumés assassins du feu président Moïse et sans qu'il n'ait omis non plus d'évoquer la mort suspecte des mercenaires colombiens apparemment tombés durant les échanges de tirs avec la police haitienne dans les moments ayant suivi le décès de Jovenel Moïse.
Le RNDDH s'en est pris au chef du Parquet qu'il a accusé de vouloir donner à l'enquête une couleur politique. Raison: Le chef du parquet de Port-au-Prince, Bed-Ford CLAUDE tout au long de l’enquête de la DCPJ, a décerné plusieurs mandats alors que le délai de flagrance était passé.
La montagne a-t-elle accouché d'une souris? C'est la perception ou la croyance presque générale au sujet de ce texte. Et le RNDDH l'a reconnu lui-même: "Le RNDDH espère que le traitement des déclarations, témoignages et aveux de ces personnes à la police judiciaire et au cabinet d’instruction permettront d’identifier les auteurs intellectuels sans lesquels les vraies raisons de cet assassinat ne seront jamais connues."
Sans délivrer au public un mobile (raisons ou motifs de cet assassinat) ce rapport tombe alors dans la catégorie de roman policier à bon marché qu'en Haiti on relègue aux tiroirs de "L'enquête se poursuit".
HCN
Pas de "smoking guns" comme ont dit en anglais puisque les auteurs intellectuels courent toujours ou se la coulent douce, se frottant les mains d'avoir réussi un crime presque parfait, dans un pays censé être régi par des lois. L'individu qui aurait été cité par plusieurs autres prévenus et même par l'épouse du président, Joseph Felix Badio, un décideur clé dans les ordres d'assassinat du pr◙sident, selon les enquêteurs, semble jusqu'à présent déjouer toute poursuite de la police dans ses recherches. Ce qui porte le RNDDH à s'interroger sur cet échec à localiser le présumé assassin depuis plus d'un mois, d'autant que "le ministre de la Justice et de la sécurité publique Maître Rockefeller VINCENT pour sa part, entretient des rapports très étroits avec Joseph Félix BADIO. Une bonne collaboration de sa cellule d’intelligence devrait pouvoir aider à localiser cet individu dont le nom a été cité par la majorité des personnes arrêtées dans le cadre de cette enquête..." (NDLR: souligné en rouge par HCN).
Et le RNDDH de soulever des interrogations pertinentes concernant le ministère de l'Intérieur sur les entrées et sorties des colombiens en Haiti et le Chef de la Police haitienne que le président assassiné avait appelé juste avant les moments fatidiques:
"Le ministère de l’intérieur et des collectivités territoriales détient le contrôle des entrées et sorties enregistrées sur le sol haïtien, via les directions de l’immigration et de l’émigration. Le brusque mouvement de tous ces ressortissants colombiens n’aurait donc pas dû lui échapper et, le service d’intelligence attaché à ce ministère aurait dû en informer le ministre Louis Gonzague Edner DAY (...) Le directeur général a.i. de la PNH Léon CHARLES a reçu au moins deux (2) appels de détresse du président, tout juste avant son assassinat. Il avait promis à ce dernier de lui envoyer des renforts immédiatement. Ceci n’a pas été fait. Conséquemment, les contraintes l’ayant poussé à ne pas intervenir, devraient être connues de la police judiciaire"
De plus, Le PM actuel Ariel Henry, semble avoir été en contact au téléphones avec Badio et le feu président durant les minutes entourant l'assassinat, selon ce rapport. Quid de ces entretiens? Il est difficile de croire qu'ils ont parlé de la pluie et du beau temps!
Vu que le RNDDH est en quelque sorte un chien de garde contre des violations de droits humains, il n'a pas oublié de soulever dans son rapport des possibles violations de droits humains dont seraient victimes en prison et durant leurs interrogations les présumés assassins du feu président Moïse et sans qu'il n'ait omis non plus d'évoquer la mort suspecte des mercenaires colombiens apparemment tombés durant les échanges de tirs avec la police haitienne dans les moments ayant suivi le décès de Jovenel Moïse.
Le RNDDH s'en est pris au chef du Parquet qu'il a accusé de vouloir donner à l'enquête une couleur politique. Raison: Le chef du parquet de Port-au-Prince, Bed-Ford CLAUDE tout au long de l’enquête de la DCPJ, a décerné plusieurs mandats alors que le délai de flagrance était passé.
La montagne a-t-elle accouché d'une souris? C'est la perception ou la croyance presque générale au sujet de ce texte. Et le RNDDH l'a reconnu lui-même: "Le RNDDH espère que le traitement des déclarations, témoignages et aveux de ces personnes à la police judiciaire et au cabinet d’instruction permettront d’identifier les auteurs intellectuels sans lesquels les vraies raisons de cet assassinat ne seront jamais connues."
Sans délivrer au public un mobile (raisons ou motifs de cet assassinat) ce rapport tombe alors dans la catégorie de roman policier à bon marché qu'en Haiti on relègue aux tiroirs de "L'enquête se poursuit".
HCN
Pour lire ou télécharger le rapport dans son intégralité, cliquer ici:
Haiti assassinat: Jovenel Moïse a bien tenté d’appeler à l’aide
« Ma vie est en danger... Venez me sauvez la vie ! » Ce sont les appels au secours que le président a prononcés aux environs de 1:34 dans la nuit du mardi-mercredi 6-7 juillet 2021 avant son assassinat, selon un long article de Miami Hérald sur le tragique incident (Jacqueline Charles). « Ils tirent près de la maison », a-t-il déclaré au commissaire de la police nationale haïtienne. « Mobilisez les gens. »
L'agression mortelle a suivi 10 minutes de plaidoyers frénétiques venantd'un président qui présentait, semble-t-il,ce qui allait lui arriver. Sans aucun signe de ses forces de sécurité, Moïse, 53 ans, ferait un autre appel, cette fois à un officier formé tactiquement avec la Police nationale d'Haïti."Où es-tu?" Moïse a alors dit, appelant l'officier par son nom après qu'il eut répondu : « M. Président." « J'ai besoin de ton aide, maintenant ! » dit Moïse. « Ma vie est en danger. Viens vite; viens me sauver la vie.
Malheusement, la confusion et l'indécision volontaires ou involontaires, ayant suivi ces appels présidentiels, entre les différentes équipes qui devaient protéger le président ont retardé leur arrivée sur les lieux du drame oû, en l’absence d'um membre quelconque de la sécurité dans la résidence présidentielle, ce sont les enfants de Jovenel Moïse qui ont essayé de venir en aide à leur mère, blessée par balle.
Aussi le président Jovenel Moïse a-t-il bien tenté d’appeler à l’aide alors que trois équipes étaient pourtant chargées de sa sécurité.
L'agression mortelle a suivi 10 minutes de plaidoyers frénétiques venantd'un président qui présentait, semble-t-il,ce qui allait lui arriver. Sans aucun signe de ses forces de sécurité, Moïse, 53 ans, ferait un autre appel, cette fois à un officier formé tactiquement avec la Police nationale d'Haïti."Où es-tu?" Moïse a alors dit, appelant l'officier par son nom après qu'il eut répondu : « M. Président." « J'ai besoin de ton aide, maintenant ! » dit Moïse. « Ma vie est en danger. Viens vite; viens me sauver la vie.
Malheusement, la confusion et l'indécision volontaires ou involontaires, ayant suivi ces appels présidentiels, entre les différentes équipes qui devaient protéger le président ont retardé leur arrivée sur les lieux du drame oû, en l’absence d'um membre quelconque de la sécurité dans la résidence présidentielle, ce sont les enfants de Jovenel Moïse qui ont essayé de venir en aide à leur mère, blessée par balle.
Aussi le président Jovenel Moïse a-t-il bien tenté d’appeler à l’aide alors que trois équipes étaient pourtant chargées de sa sécurité.
Assassinat du président Jovevel Moïse: Les toutes dernières ce 17 juillet 2021
La veuve du président Martine Moïse est rentrée en Haiti après traitement de ses blessures dans un centre hospitalier de Miami, blessures subies durant l'attaque mortelle contre son mari le 7 juillet dernier. Elle participera ainsi aux funérailles de son mari devant avoir lieu le 23 juillet dans la ville du Cap aprés deux journées de cérémonies funéraires en l'honneur du président assassiné.
A son retour, la première veuve a été accueillie à l'aéroport Toussaint Louverture par le PM a.i. Claude Joseph.
Martine Moise a donné un témoignage déchirant au FBI de ce qui s'est passé la nuit du 7 juillet.
A suivre...
________________________
Des articles et des révelations sur des possibles leaders intellectuels de l'assassinat de Jovenel Moise ne cessent de surgir.
C'est ainsi que le Miami Herald a, dans un long texte intitiulé Prélude à un assassinat, présenté des détails sur un Strategy Group qui se réunissait dans le sud de la Floride de manière régulière en vue de changer le futur d'Haiti à différents points de vue. Ce groupe était composé de plusieurs individus maintenant en prison en Haiti ou en cavale, étant recherchés par la police haitienne dans le cadre de l'enquête de l'assassinat. Le Miami Hérald a fait également comprendre que des membres prominents de la communauté du sud de la Floride ainsi que des diplomates haitiens dont l'un attaché à l'ONU, des employés du gouvernement haitien faisaient partie de ce groupe, tous agissant comme avec la bénédiction des ministères américains de la Justice et du State department.
Ce que des officiels des ces ministères ont dénié.
Et la personne qui conduisait ces rencontres était apparemment Christian Emmanuel Sanon, présentement dans une prison haitienne dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat. Et ce groupe semblait avoir le soutien d'un banquier et d'un recruteur de mercenaires du nom de Antonio Intriago aka Tony. Sanon était supposé être un président provisoire pour 3 ans après que Moise eut été "remplacé". Tout au début, il avait demandé à Parnell Duverger, un professeur de collège retraité, d'être son conseiller économique, ce dernier ayant participcipé à ces rencontres depuis 2020.
Toujours selon le Miami Hérald, ce "groupe stratégique" s'est réuni le 12 mai 2021, un rassemblement "clé" ayant conduit à l'assassinat du président haitien, selon la police haitienne.
Pour un prélude, cela semble avoir été, en effet, une préparation au crime crapuleux du 7 juillet, laquelle a eu lieu sur le sol américain.
A son retour, la première veuve a été accueillie à l'aéroport Toussaint Louverture par le PM a.i. Claude Joseph.
Martine Moise a donné un témoignage déchirant au FBI de ce qui s'est passé la nuit du 7 juillet.
A suivre...
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Des articles et des révelations sur des possibles leaders intellectuels de l'assassinat de Jovenel Moise ne cessent de surgir.
C'est ainsi que le Miami Herald a, dans un long texte intitiulé Prélude à un assassinat, présenté des détails sur un Strategy Group qui se réunissait dans le sud de la Floride de manière régulière en vue de changer le futur d'Haiti à différents points de vue. Ce groupe était composé de plusieurs individus maintenant en prison en Haiti ou en cavale, étant recherchés par la police haitienne dans le cadre de l'enquête de l'assassinat. Le Miami Hérald a fait également comprendre que des membres prominents de la communauté du sud de la Floride ainsi que des diplomates haitiens dont l'un attaché à l'ONU, des employés du gouvernement haitien faisaient partie de ce groupe, tous agissant comme avec la bénédiction des ministères américains de la Justice et du State department.
Ce que des officiels des ces ministères ont dénié.
Et la personne qui conduisait ces rencontres était apparemment Christian Emmanuel Sanon, présentement dans une prison haitienne dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat. Et ce groupe semblait avoir le soutien d'un banquier et d'un recruteur de mercenaires du nom de Antonio Intriago aka Tony. Sanon était supposé être un président provisoire pour 3 ans après que Moise eut été "remplacé". Tout au début, il avait demandé à Parnell Duverger, un professeur de collège retraité, d'être son conseiller économique, ce dernier ayant participcipé à ces rencontres depuis 2020.
Toujours selon le Miami Hérald, ce "groupe stratégique" s'est réuni le 12 mai 2021, un rassemblement "clé" ayant conduit à l'assassinat du président haitien, selon la police haitienne.
Pour un prélude, cela semble avoir été, en effet, une préparation au crime crapuleux du 7 juillet, laquelle a eu lieu sur le sol américain.
Retour de Mme Martine Moïse sur le sol haitien après son traiment pour blessures à l'étranger
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