Israël: Naftali Bennett devient Premier ministre, Netanyahu écarté
Le Parlement israélien a voté dimanche soir 13 juin la confiance au gouvernement du nouveau Premier ministre Naftali Bennett, qui succède à Benyamin Netanyahu, au pouvoir depuis 12 ans.
Soixante députés ont voté pour la nouvelle coalition, 59 contre. Un député de la liste Ra’am s’est abstenu, comme il avait menacé de le faire, ce qui veut dire que le nouveau gouvernement va obtenir la majorité relative et non pas absolue, rapporte notre correspondant en direct de la Knesset à Jérusalem, Michel Paul. C’est un détail qui n’échappe pas à l’opposition. Un départ un peu bancal pour la nouvelle coalition.
« Un gouvernement qui prend la route avec 60 voix contre 59 on n’a jamais vu ça en Israël, a commenté l’ex-ministre Tsahi Hanegbi, un des dirigeants du Likoud le parti de Benyamin Netanyahu. Et le destin d’un gouvernement de minorité est connu d’avance. Nous allons nous battre dans la rue, sur les places et dans les médias contre une politique que nous n’acceptons pas. »
Mais le travailliste Nachman Shay, désormais ministre de la Diaspora se veut optimiste. « Je crois qu’il ne faudra pas nous mesurer avec un chronomètre à la main. Nous allons réussir, nous allons gouverner. Il y aura des querelles. Mais c’est comme dans les mariages. Il y a des compromis, il y a des conciliations et en attendant on continue de travailler. »
C'est, en tout cas, la fin du règne de Benyamin Netanyahu.
Source: RFI
Soixante députés ont voté pour la nouvelle coalition, 59 contre. Un député de la liste Ra’am s’est abstenu, comme il avait menacé de le faire, ce qui veut dire que le nouveau gouvernement va obtenir la majorité relative et non pas absolue, rapporte notre correspondant en direct de la Knesset à Jérusalem, Michel Paul. C’est un détail qui n’échappe pas à l’opposition. Un départ un peu bancal pour la nouvelle coalition.
« Un gouvernement qui prend la route avec 60 voix contre 59 on n’a jamais vu ça en Israël, a commenté l’ex-ministre Tsahi Hanegbi, un des dirigeants du Likoud le parti de Benyamin Netanyahu. Et le destin d’un gouvernement de minorité est connu d’avance. Nous allons nous battre dans la rue, sur les places et dans les médias contre une politique que nous n’acceptons pas. »
Mais le travailliste Nachman Shay, désormais ministre de la Diaspora se veut optimiste. « Je crois qu’il ne faudra pas nous mesurer avec un chronomètre à la main. Nous allons réussir, nous allons gouverner. Il y aura des querelles. Mais c’est comme dans les mariages. Il y a des compromis, il y a des conciliations et en attendant on continue de travailler. »
C'est, en tout cas, la fin du règne de Benyamin Netanyahu.
Source: RFI
Brésil: Jair Bolsonaro reçoit une amende pour non port du masque
Le président brésilien Jair Bolsonaro a été condamné samedi 12 juin à une amende de cent huit dollars pour avoir participé sans masque ni mesures sanitaires à une manifestation de motards dans l'État de São Paulo.
Avec le correspondant de RFI à Sao Paulo, Martin Bernard
Plusieurs dizaines de clubs de motards se sont ralliés à la cause de Jair Bolsonaro et sont venus lui prêter main forte, alors que sa politique sanitaire est l’objet d’une enquête parlementaire, et qu’il est en chute libre dans les sondages. Il s’est ensuite adressé à ses militants devant un grand parc de la ville pour contester l’utilité des politiques de distanciation et du port du masque. Certains de ses partisans remettent même en cause le nombre de morts causés par la pandémie, qui officiellement a tué près de 500 000 personnes.
« Il y a beaucoup de politique dans cette pandémie, déclare une militante bolsonariste. Il y a ceux qui disent que les gens meurent de ci ou de ça. Il y a ceux qui dès qu’ils toussent disent que c’est à cause du Covid-19. En vérité, il ne s’agit pas de Covid. »
L’opposition vient juste d’organiser de grandes manifestations pour dénoncer l’attitude de Jair Bolsonaro dans cette crise. L’élection présidentielle n’est prévue qu’en octobre de l’année prochaine, mais l’ancien président Lula se pose déjà en principal challenger.
« Bolsonaro est le roi de la bêtise, lance Lula. Je n’ai jamais vu quelqu’un dire autant de bêtises en si peu de temps. Et il le fait exprès. Il choisit quelle bêtise il va dire, et il trouve ça bien. Et pendant ce temps là, le pays se casse la figure. »
100 euros pour non port du masqueJair Bolsonaro a par ailleurs reçu une amende d’environ 100 euros pour avoir comparu en public, sans masque. Le président d'extrême droite a pris la tête du cortège avec un casque ouvert et sans masque, en violation de la réglementation de l'État.
Les autorités de l'État de São Paulo ont indiqué qu'elles avaient infligé l'amende à Jair Bolsonaro mais aussi à son fils Eduardo, membre du Congrès, et au ministre des Infrastructures, Tarcisio Gomes, pour ne pas avoir porté de masque et ne pas avoir respecté les mesures de distanciation sociale lors du rassemblement. La présidence brésilienne n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.
Jair Bolsonaro, qui a appelé à des rassemblements dans tout le Brésil en vue de l'élection présidentielle de l'année prochaine, n'a pas tenu compte des avertissements du gouverneur de São Paulo, João Doria, un rival politique, qui avait déclaré que le président serait condamné à une amende s'il ne respectait pas les lois de l'État.
► À lire aussi : Covid-19: au Brésil, les manifestants jugent Bolsonaro «plus dangereux que le virus»
Une vision particulière du virusS'adressant à une foule de partisans brandissant des drapeaux, le président brésilien s'est à nouveau élevé contre le port du masque. Jair Bolsonaro a estimé que les personnes vaccinées ne devraient pas avoir à porter le masque. « Il est impossible pour une personne vaccinée de transmettre le virus », a-t-il déclaré.Jair Bolsonaro s'est opposé à plusieurs reprises à João Doria et à d'autres gouverneurs au sujet des mesures imposées pour lutter contre la pandémie du Covid-19, qui a fait près de 485 000 morts au Brésil.
Il n'y a pas de consensus scientifique sur la question de savoir si les personnes vaccinées peuvent être contagieuses.
Source: RFI
Avec le correspondant de RFI à Sao Paulo, Martin Bernard
Plusieurs dizaines de clubs de motards se sont ralliés à la cause de Jair Bolsonaro et sont venus lui prêter main forte, alors que sa politique sanitaire est l’objet d’une enquête parlementaire, et qu’il est en chute libre dans les sondages. Il s’est ensuite adressé à ses militants devant un grand parc de la ville pour contester l’utilité des politiques de distanciation et du port du masque. Certains de ses partisans remettent même en cause le nombre de morts causés par la pandémie, qui officiellement a tué près de 500 000 personnes.
« Il y a beaucoup de politique dans cette pandémie, déclare une militante bolsonariste. Il y a ceux qui disent que les gens meurent de ci ou de ça. Il y a ceux qui dès qu’ils toussent disent que c’est à cause du Covid-19. En vérité, il ne s’agit pas de Covid. »
L’opposition vient juste d’organiser de grandes manifestations pour dénoncer l’attitude de Jair Bolsonaro dans cette crise. L’élection présidentielle n’est prévue qu’en octobre de l’année prochaine, mais l’ancien président Lula se pose déjà en principal challenger.
« Bolsonaro est le roi de la bêtise, lance Lula. Je n’ai jamais vu quelqu’un dire autant de bêtises en si peu de temps. Et il le fait exprès. Il choisit quelle bêtise il va dire, et il trouve ça bien. Et pendant ce temps là, le pays se casse la figure. »
100 euros pour non port du masqueJair Bolsonaro a par ailleurs reçu une amende d’environ 100 euros pour avoir comparu en public, sans masque. Le président d'extrême droite a pris la tête du cortège avec un casque ouvert et sans masque, en violation de la réglementation de l'État.
Les autorités de l'État de São Paulo ont indiqué qu'elles avaient infligé l'amende à Jair Bolsonaro mais aussi à son fils Eduardo, membre du Congrès, et au ministre des Infrastructures, Tarcisio Gomes, pour ne pas avoir porté de masque et ne pas avoir respecté les mesures de distanciation sociale lors du rassemblement. La présidence brésilienne n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.
Jair Bolsonaro, qui a appelé à des rassemblements dans tout le Brésil en vue de l'élection présidentielle de l'année prochaine, n'a pas tenu compte des avertissements du gouverneur de São Paulo, João Doria, un rival politique, qui avait déclaré que le président serait condamné à une amende s'il ne respectait pas les lois de l'État.
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Une vision particulière du virusS'adressant à une foule de partisans brandissant des drapeaux, le président brésilien s'est à nouveau élevé contre le port du masque. Jair Bolsonaro a estimé que les personnes vaccinées ne devraient pas avoir à porter le masque. « Il est impossible pour une personne vaccinée de transmettre le virus », a-t-il déclaré.Jair Bolsonaro s'est opposé à plusieurs reprises à João Doria et à d'autres gouverneurs au sujet des mesures imposées pour lutter contre la pandémie du Covid-19, qui a fait près de 485 000 morts au Brésil.
Il n'y a pas de consensus scientifique sur la question de savoir si les personnes vaccinées peuvent être contagieuses.
Source: RFI